En tant qu'investissement pour constituer un patrimoine et voir fructifier son capital, l'immobilier est l'un des secteurs les plus sûrs et les plus intéressants. Cependant, au sein même de l'immobilier, il est important de dissocier l'immobilier d'habitation de l'immobilier commercial. En effet, si le premier est plus généralement choisi par les investisseurs particuliers, c'est le second qui est le plus rentable. De plus, la rentabilité de l'immobilier commercial se démarque de l'immobilier d'habitation par d'autres avantages, comme la sécurité sur le long terme, le confort de gestion, et d'autres éléments concernants le type de contrat mis en place et les libertés données au bailleur dans la manière de gérer ses locataires. Explications.
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Immobilier d'habitation VS immobilier commercial : les chiffres parlent d'eux-mêmes
Le premier point à aborder lorsque l'on souhaite comparer l'immobilier d'habitation et l'immobilier commercial concerne la rentabilité de l'investissement. En effet, ce n'est pas tant la somme investie qui compte ici, mais ce que cela rapportera à l'investisseur. Et les études en la matière sont unanimes. Lorsque l'immobilier d'habitation permet d'obtenir une rentabilité moyenne située entre 3 et 5% du capital investi, l'immobilier commercial, lui, voit sa rentabilité située en moyenne à 6% pour des murs de bureaux, et aux alentours de 8% pour des murs de boutique.
De plus, le choix porté sur les biens à forte rentabilité s'avère être plus conciliant en matière d'immobilier commercial. En effet, pour trouver un bien immobilier d'habitation avec une rentabilité optimale, il faudra non seulement concilier le prix d'achat avec la zone géographique choisie, réussir à dénicher un bien qui répond à la demande la plus forte dans cette région, ainsi que choisir entre le neuf et l'ancien, pour minimiser les travaux de mise aux normes sans pour autant avoir un prix d'achat trop élevé. Du côté de l'immobilier commercial, la question est plus simple : les rues marchandes, les centres commerciaux, la proximité avec des zones à forte densité… le choix est large, et ce qui assurera la rentabilité de son investissement réside avant tout dans le type d'activité qui y sera pratiquée.
Entre stabilité et relations avec le locataire
Autre élément à prendre en considération lorsqu'il est question de comparer l'habitation avec le commercial : la stabilité. En effet, alors que l'habitation voit sa durée minimale d'occupation être convenue pour 12 mois, l'immobilier commercial est en général occupé pour une durée minimale de 9 ans. Cette énorme différence entre les deux types de biens offre à l'immobilier commercial une stabilité sans pareille. Cette différence de durée de bail locatif entre les deux types de bien s'explique par le besoin pour les entreprises d'une période importante pour constituer une clientèle et disposer d'une adresse fixe sur le long terme, symbole d'une entreprise stable et attirante. Plus encore, l'immobilier professionnel voit son préavis de départ de l'occupant étalé sur une période de 6 mois (contre 3 pour l'habitation), ce qui laisse le temps de trouver un autre occupant avant le départ du locataire sortant, et donc de réduire la vacance locative autant que possible.
Enfin, la stabilité dans les relations professionnelles étant un élément clé du succès d'une entreprise, les relations propriétaires-locataires sont généralement plus agréables et saines lorsqu'il est question d'immobilier commercial. De plus, l'état du bien étant un clé dans le succès d'une entreprise, les occupants de murs commerciaux auront plus de facilité à investir dans des travaux d'entretien et d'aménagement que dans l'immobilier d'habitation. Il est ainsi courant qu'au moment du départ d'un locataire professionnel, le propriétaire récupère un bien en bon, voire très bon état, et dans certains cas, valorisé par rapport au moment de la signature du bail.
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