Le commerce de détail est aux prises avec la réponse appropriée au coronavirus pour leurs employés, leurs clients et leurs entreprises. Pour beaucoup, il se transforme en une planification de la continuité des activités, tirant sur la corde de l'écosystème numérique et de la chaîne d'approvisionnement.
Contrairement aux épisodes de crises précédents, la crise économique due au coronavirus a un impact à la fois sur l'offre et la demande. En raison des mesures restrictives pour stopper la propagation du virus, les consommateurs ont dû rester chez eux, les boutiques ont dû fermer leur porte et la production a été mise à l'arrêt.
Les livraisons et le « click and collect » se développent
Les détaillants ayant connu un climat commercial difficile ces dernières années, il n'est pas surprenant qu'ils cherchent des moyens d'augmenter la fréquentation de leurs magasins. Les livraisons et le « click and collect » constituent-t-il une tactique efficace ?
Il semblerait que ce soit le cas, notamment alors que l'on assiste à l'explosion du drive à Paris comme en région. On note en outre une progression de 150 % de cette pratique, faisant de cette méthode de distribution la plus privilégiée par les consommateurs actuels.
L'humain au cœur des stratégies
Pour certains commerçants, il n'est pas du tout question d'abandonner le commerce physique… Loin de là ! L'idéal pour beaucoup, c'est de s'adapter au contexte actuel et de respecter les mesures sanitaires prises, avec toujours le même objectif : toujours placer l'humain au cœur des stratégies de réponse.
En effet, les magasins physiques ne sont pas seulement des lieux de consommation, ils sont également un endroit qui favorise l'interaction sociale. On peut d'ailleurs aujourd'hui constater que malgré une présence en ligne, certains magasins continuent de se développer dans le commerce physique. Il y a fort à parier que les boutiques physiques sont donc loin de disparaître, et nous ne vous dirons pas le contraire…