Suite à la pandémie mondiale de la Covid, et à la crise sanitaire qu'elle a engendré, la situation de l'immobilier en France, et plus précisément en Île-de-France a été fortement impactée. Cependant, alors que les restrictions gouvernementales s'amenuisent, l'immobilier, lui, connaît un regain d'énergie, et les choses semblent rapidement reprendre de leur superbe. Cependant, si le marché retrouve des couleurs, il convient de préciser que les choses ont évolué, et qu'un net changement est à noter dans les zones géographiques qui ont le vent en poupe sur le plan de l'immobilier commercial.
Les conséquences de la crise sanitaire sur l'immobilier commercial en Île-de-France
En raison d'une nouvelle manière de concevoir le travail en entreprise, avec une très forte volonté d'opter pour le télétravail, les habitudes de consommation des franciliens ont eu un impact de taille sur l'immobilier commercial. En effet, à ce jour, les commerces de proximité sont devenus le mode de consommation le plus propice pour de nombreux actifs. Ce faisant, l'immobilier commercial de ce type de bien est aujourd'hui particulièrement actif. Cet attrait donne ainsi naissance à une hausse des prix, aussi bien à l'achat qu'à la location.
Également, les dark stores se multiplient dans les zones proches de la capitales, les parisiens étant de plus en plus sensibles au commerce en ligne.
Sur le plan géographique, ces changements d'habitudes de la part des franciliens se traduisent par une stabilisation de l'immobilier dans la capitale d'une part, ainsi qu'un fort attrait de l'immobilier dans la petite et la grande couronne d'autre part.
De nouveaux objectifs d'achat de commerce pour l'Île-de-France
L'une des tendances les plus notables actuellement en Île-de-France en matière d'immobilier commercial réside dans une refonte profonde des objectifs d'achat. En effet, en raison des nouvelles habitudes des franciliens, de nombreux investisseurs ont modifié leurs points de vue, et décident de transformer leurs acquisitions (lorsque c'est possible) en locaux à but d'habitation, en particulier dans les murs de la capitale.
Plus encore, du fait du fort attrait pour le télétravail, que beaucoup d'entreprises semblent préférer au système traditionnel, les besoins d'espaces sont réduits, ce qui permet un nouvel attrait pour les locaux commerciaux plus modestes. Plus encore, les employés n'étant plus tenus de se rendre sur leur lieu de travail, une forte demande d'immobilier d'habitation a été remarqué dans la périphérie de la capitale.
Si les raisons et l'utilisation des locaux commerciaux ont grandement changé au cours des derniers mois, il n'en reste pas moins que l'activité de l'immobilier commercial, elle, s'est nettement améliorée en comparaison à l'année dernière à la même période. Un retour à la normale inespéré pour beaucoup, qui espérons-le, continuera dans les mois à venir.